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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 21:22

Ma Bro Ar C'Hap Gwechall suite 16

8- Les inventaires en 1906



La loi de séparation de l’église et de l’état a été adoptée le 3 juillet 1905 par la chambre des députés (342 voix contre 233) et le 9 décembre par le Sénat (179 contre 105). Elle abroge le concordat de 1801 mais maintient les lois sur les congrégations. En 1906, par l’encyclique ‘’Vehementer’’, le Pape PIE X condamne la séparation et la spoliation des biens d’église.
L’affaire des inventaires commence le 6 mars 1906 : dans de nombreuses églises et maisons religieuses, notammant en Bretagne, et à PARIS ( Ste Clothilde, St Pierre du Gros Caillou), on assiste à des échauffourées entre la police et des fidèles ).
Le 10 août, par l’encyclique ‘’Gravissimo’’, Pie X rejette le système des associations cultuelles. En novembre, les inventaires reprennent avec l’aide de l’armée, ce qui entraîne de nombreuses démissions ou refus d’obéissance chez les officiers. J’ai traité ce sujet dans le chapître consacré aux frères de PLOËRMEL
Le 11 décembre, la loi de séparation entre en vigueur, les évêques sont chassés de leurs palais, les curés de leur presbytères, les séminaires sont évacués et les bâtiments sont mis en vente ( déjà étudié dans le chapître consacré au petit séminaire de Pont-Croix).
En 1907, les prêtres sont réduits à l’indigence, le nombre d’ordinations passe de 1500 en 1904 à 700 en 1914. Le 8 octobre, le Pape PieX institue le denier du culte que les catholiques sont tenus , en conscience (sous peine de péché), de verser pour l’entretien de leur clergé : pourcentage des revenus recommandé : 1 jour de salaire pour les salariés, le revenu d’une journée moyenne pour les non salariés.

Les inventaires à Sainte Anne d’AURAY (Morbihan- 14 mars 1906)
( référence – Les Bretons et Dieu-page 142 et 215)

L’inventaire des biens contenus dans les églises, conséquence de la loi de séparation et de l’appropriation publique des lieux de culte, se heurte en Bretagne à une très forte résistance. Celle-ci s’explique tant par les traditions religieuses et politiques , que par l’attachement fréquent à une église récemment reconstruite au prix de grands sacrifices, et d’une modeste aide de l’état, par les paroisses. Dans les campagnes, la résistance est souvent passive, une protestation platonique du curé précédant l’ouverture des portes en cas de conciliation, le crochetage ou l’enfoncement autrement . Ailleurs, elle est physique : fourches, faux, bâtons sont brandis. Les ruches d’abeilles apportées dans l’église de BILL‹ (I.V) sont restées célèbres. Dans les grandes églises ou grands sanctuaires, une gigantesque manifestation attendait souvent les commissaires de police et les agents du fisc qui devaient se retirer. Il ne restait plus au receveur fiscal qu’à venir…subrepticement assister à la messe quelques temps plus tard, et ne rien perdre du spectacle autour de lui. Plus du 1/3 des inventaires furent ainsi effectués, discrètement dans la moitié ouest des Côtes d’Armor.
A Sainte Anne d’AURAY, l’agent du fisc n’avait pas osé venir . En conséquence, les fidèles se dispersèrent………
Les inventaires à Saint-Pol-de-Léon

Le souvenir de cette résistance avait imprégné les mentalités. Ce qui frappa le plus les esprits, fut le déploiement administratif (agent du fisc, commissaire de police, officier de gendarmerie), et le recours souvent important, à la troupe, d’autant que le temps écoulé entre les premières informations, les premières manœuvres, et les opérations réelles fut parfois long. Ce fut le cas à Saint- Pol- de- Léon, siège d’un ancien évêché, point sensible au cœur du Léon.
Dès fin février-début mars, la presse évoqua le recours à l’armée : « aucun serrurier de Morlaix ne veut se prêter au crochetage. Aussi, on assure qu’on fera venir de Brest un détachement de 15 sapeurs de l’infanterie coloniale pour enfoncer les portes. En effet le bataillon du 108ème de ligne, en détachement à Morlaix, ,ne possède plus de sapeurs ». (Ouest Eclair-25 fevrier 1906). Quelques jours plus tard, le même quotidien évoque les 400 hommes de l’infanterie coloniale de la brigade de Brest, qui ont reçu l’ordre de se tenir prêts pour Saint- Pol- de-Léon, en traison des accidents à craindre au cours des opérations d’inventaires.

Les inventaires à Limerzel

Nous connaissons LIMERZEL paroisse du Morbihan qui a inspiré Yves Lambert pour son livre ‘’Dieu change en Bretagne’’. Comment se sont passées les choses ?
Le vendredi 9 mars 1906, à dix heures du matin, environ 150 paroissiens étaient autour de l’église, très énervés par la présence des gendarmes venus protéger le receveur de l’enregistrement de MUZILLAC se disposant à l’inventaire des meubles de l’église ; il ne put faire sa besogne et s’en fut ; mais, les gendarmes, intimidés, demandèrent protection à Monsieur le Recteur ; il se mit à leur tête , et tous le laissèrent passer…
A l’église, la veille de l’inventaire, des montagnes de fagots sont dressées derrière chaque porte, de telle sorte qu’on ne peut entrer que par un vitrail, avec une échelle…

Et dans le Cap-Sizun ?

Christian Pelras a traité le sujet pour la paroisse de GOULIEN. Je le cite :
Le 5 mars 1916, Monsieur Fournoux surnuméraire de l’enregistrement, a été chargé par le gouvernement de faire l’inventaire du mobilier de l’église paroissiale de GOULIEN.
Après une visite courtoise au presbytère où un procès-verbal de carence fut vite établi, l’agent chargé de l’inventaire s’est dirigé vers le bourg. Les gens de la troupe des ‘’Paotred ar C’hap’’ ont salué son arrivée en chantant avec plus d’entrain que jamais ‘’Sao Breiz Izel’’ (debout Bretagne), et la foule massée sur la place et dans le cimetière (à l’époque autour de l’église), criait comme refrain ‘’Vive la liberté’’.
L’agent pénètre enfin dans le cimetière où un électeur influent l’interpelle immédiatement : ‘’ Monsieur lui dit-il, ce n’est pas vous qui auriez dû être ici, nous en attendions un autre. Monsieur Le Bail, notre député, qui a voté l’inventaire, aurait dû venir le faire lui-même, et il aurait vu comment les électeurs de sa circonscription s’élèvent contre ses votes à la chambre’’.
Cette apostrophe fut soulignée par les cris répétés de ‘’A bas Le Bail’’.
Monsieur Goret, recteur de GOULIEN, lut alors la protestation :
‘’Monsieur, il est de mon devoir de vous déclarer en ce moment, que la loi de séparation, dont le but est de déchristianiser la France, a été condamnée formellement par le souverain pontife Pie X. Elle est, dit-il,impie, injuste, contraire à la constitution divine de l’église.
Vous ne serez donc pas surpris, Monsieur, que j’élève ici la voix pour protester de toute mon énergie, en mon nom personnel, au nom de Monsieur Abjean, mon vicaire, au nom de cette chrétienne et vaillante population de GOULIEN, contre l’inventaire que vous vous proposez d’opérer.

(Note de l’auteur : Monsieur Abjean, qui se piquait de poésie bretonne, est l’auteur du cantique ‘’Da Feiz hon Tadou Koz’’, écrit au début du siècle à GOULIEN. Il aurait été chanté lors des élections municipales de 1904. J’ai sous les yeux, la photocopie de l’imprimatur délivré à QUIMPER le 13 avril 1906, par le vicaire général Corrigou. Le cantique s’intitule : D’alc’homp d’hor feiz –gardons la foi- daté de GOULIEN , d’an 12 a viz ebrel 1906 –12 avril 1906. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que, d’abord chanté à GOULIEN, ce cantique a obtenu l’imprimatur en 1906 pour être , par la suite, chanté ailleurs. Selon certains témoignages, l’auteur aurait rédigé son texte sur une table de cafè, au bourg. Une autre version dit qu’il s’agit de la table de ferme de la famille Velly, au village de Kérisit. La famille Velly appartient à la branche familiale de ma grand-mère maternelle. Mais, il faut se méfier de la paternité des choses du passé. Il s’agit peut-être , tout simplement, du presbytère).
A nos yeux à tous, cet acte que vous avez mission de remplir, n’est que le prélude d’une confiscation sacrilège. Je ne saurai , par conséquent, vous prêter le moindre concours, ma conscience de catholique , de prêtre, et de pasteur de cette paroisse me l’interdit.
Je vous demande, Monsieur, de prendre cette protestation à votre procès-verbal.

Un conseiller de la fabrique, Monsieur Y. Goraguer, propriétaire à Kerguerrien en GOULIEN, au nom de J.F Dréau, président du conseil, malade, et au nom des autres conseillers, Mathieu Le Bras, Alain Donnart, Yves Quéré, Jean-Yves Dréau, maire, proteste aussi contre l’inventaire :
‘’Monsieur : Chargés des biens de l’église paroissiale de GOULIEN, et responsables de cette gestion devant Dieu, nous avons le devoir, nous conseillers de fabrique de GOULIEN, de protester énergiquement contre l’inventaire que vous vous proposez d’opérer. Nous ne sommes pas de ceux qui estiment que la force prime le droit et la justice. Ainsi, n’attendez pas notre concours ;
Nous faisons réserve de tous nos droits par rapport aux biens qui , mis à la disposition de cette fabrique, appartiendraient à des tiers.
Nous réclamons l’insertion de la présente déclaration en tête de votre procès-verbal’’.
L’agent, après avoir écouté ces deux protestations, demande à Monsieur le recteur :
‘’Puis-je procéder à l’inventaire ?
J’ai fait mon devoir , répond simplement M. le Recteur
Mais, puis-je inventorier ? reprend l’agent
Cette fois, c’est la foule qui répond :
Non, Non, mille fois Non, inutile d’insister.
L’agent n’hésite pas, et s’en va’’ .

(note de l’auteur : On devrait se souvenir que dans le Cap, quand on dit Non, c’est Non !!)
‘’On pénètre alors en rangs serrés à l’église où a lieu une superbe cérémonie. Credo chante la foule avec énergie. Ah ! elle a bien prouvé sa foi, la vaillante population de GOULIEN.
Malheur à ceux qui tenteraient ,plus tard, de fermer son église’’.
Le fonctionnaire de l’enregistrement n’ayant pu procéder à l’inventaire par la persuasion, les autorités décidèrent d’avoir recours à la force. Cette mission fut dévolue à un escadron de cuirassiers. Faisant le tour du canton, ils passèrent d’abord par MAHALON, PLOUHINEC, AUDIERNE, ESQUIBIEN, PRIMELIN, PLOGOFF, et n’y rencontrèrent aucune difficulté . Les dernières de ces communes avaient d’ailleurs conservé des municipalités rouges.
A CLEDEN, la population manifeste son hostilité, mais les opérations purent se dérouler sans heurt. Mais ,à GOULIEN , les habitants, forts de leurs résolutions précédentes, avaient décidé d’opposer la force à la force. Tout le monde s’était réuni autour du cimetière, et chacun s’était armé qui d’un bâton, qui d’une fourche, qui d’une serpe. Mais quand les cuirassiers aperçurent de loin cette foule hostile, ils mirent ‘’sabre au clair’’ et chargèrent en rangs serrés. Que pouvaient donc faire les villageois ? …L’inventaire eut lieu .
Il apparaît cependant, d’ores et déjà, que le Capiste, dans sa singularité, entend être maître chez lui, et que si on veut lui imposer des choses venues de l’extérieur , il cède à la force, quand il ne peut pas faire autrement. Il ne faudrait pas l’oublier. (La remarque vaut peut-être même pour les gens venus d’ailleurs, nous en reparlerons).
La curiosité m’a amené à chercher dans le passé, des exemples de ce comportement. J’en ai trouvé un, qui se situe en 1793, à Saint-Tugen, donc dans la période révolutionnaire, connue pour les risques encourus dans les cas de désobéissance.
Ecoutons le chanoine Pérennès, et son ouvrage « Saint-Tugen en Cap-Sizun » , datant de 1936 :
‘’Par un arrêté du 24 janvier 1793, le directoire du district de PONT-CROIX prescrivit d’envoyer au même district les matières d’or, d’argent et de cuivre, ainsi que les ornements qui se trouvaient à Saint-Tugen….Au nombre de ces objets, était une cloche pesant 387 livres, qui , le 23 mai 1793, fut dirigée sur BREST. Au moment où l’on empilait dans des charrettes les objets enlevés, une pieuse femme de ‘’Saint-Tujan’’, Jeanne Cuillandre, femme Marc Normant, trompant la vigilence des gardes, ôta d’une de ces charrettes le magnifique calice gothique conservé au presbytère de PRIMELIN.
Elle le lança par dessus un mur, dans une propriété voisine. Cet acte, paraît-il, passa inaperçu, et un instant après, lorsque la voiture eut disparu, la même personne s’en vint reprendre son calice qu’elle trouva intact. Ce magnifique calice fut ainsi sauvé d’une destruction certaine. (cf : Daniel Bernard)

(la généalogie de la branche maternelle de ma famille situe l’origine des Normant à Primelin, où ils sont identifiés aux environs de 1700) .
En fait, ce calice du XVI ème siècle qui mesure 0 m,29 de hauteur et 0 m,11 de diamètre, fait aujourd’hui partie du trésor de Saint-Tugen. Nous aurons l’occasion de reparler de Saint-Tugen , dans un chapitre consacré aux chapelles, mais, il apparaît, une fois encore , que le Cap c’est le Cap, les Capistes sont les Capistes, et ce depuis toujours. Peut-être même qu’ils entendent le rester !!
Dans la notice ‘Les cahiers de Monsieur Abjean’’ consacrée à PRIMELIN et Saint Tugen, Roger Moullec note que Monsieur Le Carguet, percepteur à AUDIERNE et érudit, ‘’se fit porter malade pour ne pas procéder aux inventaires’’. Notons que Monsieur Le Carguet a écrit en 1916 : ‘’Petite chronique de Monsieur Sainct Tugen, mais il n’aborde pas le sujet des inventaires.
L’histoire du calice est confirmée par l’Abbé Velly qui a écrit plusieurs notices sur Saint-Tugen au début du XX ème siècle. Il est mort en 1933, et appartiendrait à la branche Velly de ma grand-mère maternelle, originaire de GOULIEN).
Le registre paroissial de PRIMELIN note en 1906 , l’arrivée de Monsieur Claquin recteur. Le 8 mars de cette année, 200 personnes empêchèrent l’inventaire des biens de la fabrique. Le 21 novembre à 9 heures 30, le percepteur intérimaire ( le titulaire Le Carguet est malade) escorté d’une compagnie de dragons, se présente pour effectuer les inventaires, pendant les obsèques du fils de Jean-Guillaume Coz de Prad-Honest . Protestation solennelle de Monsieur Claquin. L’inventaire est fait sommairement et rapidement .
Voilà quelques éléments de réflexion pour aider à comprendre le tempérament Capiste. Rappelons aussi que les chapelles avaient été vendues comme biens nationaux à des gens du Cap. J’y reviendrai .

9- Le refus d’absolution-

Avant de clore le chapitre des religions, je veux revenir sur la sanction consistant à refuser l’absolution aux pénitents, finalement très répandue puisqu’elle qu’elle s’est produite dans ma famille. Daniel Bernard en fait d’ailleurs état (page 86), à l’époque du concordat, dans la paroisse de CLEDEN où le recteur s’appelait Jean Joseph Gloaguen, mort à ESQUIBIEN en 1813. Considérons les faits :
- Un croyant se rend au confessionnal en vue de demander l’absolution pour 2 types de fautes :
- les péchés véniels
- les péchés mortels
- Si le pénitent se trouve en état de péché mortel, il ne peut accéder au paradis. Il ne pourra y accéder qu’après avoir obtenu l’absolution. Si l’absolution est refusée, il est donc condamné à l’enfer. Imaginons un pénitent sortant du confessionnal sans avoir reçu l’absolution, et se faisant écraser par une voiture ou victime d’un infarctus ou d’un quelconque accident mortel à la sortie de l’église. Ce pénitent va directement en enfer puisqu’il est en état de péché mortel non absous.
Qui est responsable ? Je pose la question !!
Le pénitent est allé avouer sa faute et demander pardon. Le confesseur, juge en la matière , a refusé l’absolution pour des raisons qui lui sont propres. Ce refus est une condamnation devant le tribunal de Dieu, d’un pénitent qui a fait amende honorable. Pour ma part, je considère que le confesseur est responsable à 100 % .
Excès de pouvoir, intolérance, charité chrétienne, hypocrisie, sectarisme, goût du pouvoir absolu, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de l’imbécilité des hommes !! Chacun trouvera le mot juste ! Nous sommes loin de l’encyclique ‘’Rerum Novarum’’, de ‘’Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ’’ ou ’’Aimons nous les uns les autres’’ !! Certes, la confession est faite pour obtenir la pureté, mais le refus d’absolution, dans le cas du choix de l’école, relève de l’exercice d’un pouvoir dictatorial d’une catégorie dominante sur une catégorie dominée et asservie. En quelque sorte, un système féodal.
Il ne faut peut-être pas chercher trop loin la cause de la désertification des églises. Autoritarisme et cléricalisme ne font qu’un en la matière. Exploiter la crédulité, la superstition, la naïveté, en utilisant le paganisme auprès d’un troupeau inculte, servile, éprouvant le besoin et une certaine joie à être dirigé, n’est pas exactement un critère de bon exemple ni de bonne morale. Comme les excès de la monarchie ont créé la révolution, les abus en matière de religion ont fait fuir les fidèles. Certes, Dieu reconnaîtra les siens, mais tout de même !!
Alors, quand un recteur a tort, même s’il n’a fait qu’obéir, c’est peut-être lui que l’on retrouvera dans les flammes éternelles, à la place d’une simple pénitente honnête et repentante, aussi propre intellectuellement que moralement. C’est en tous cas la place qui devrait lui revenir. Nous avons vu que la désobéissance à une hiérarchie peut être la conséquence logique d’un problème de conscience. Ce qui est vrai pour les officiers, disciplinés et obéissants par définition, devrait être également vrai pour les religieux soumis certes aux règles de l’obéissance, sous réserve que cela n’aille pas à l’encontre de l’idée qu’ils se font de la déontologie et de la morale . Conclusion : il y a Dieu, et les hommes de Dieu qui sont aussi des hommes, avec leurs forces, mais aussi leurs faiblesses. Mais, la religion a changé. Elle est désormais entre les mains d’hommes nouveaux qui vont devoir apurer le passé et proposer une forme plus actualisée de la pratique religieuse, plus conforme à notre époque et plus moderne en somme.

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A suivre Ma Bro Ar C'Hap Gwechall suite 17

(La centrale de Plogoff)

 

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